Après avoir parcouru 7,9 milliards de kilomètres depuis son lancement en août 2004, Messenger a effectué dans la nuit du 17 au 18 mars une manœuvre de 15 minutes à l'issue de laquelle la sonde est devenue le premier engin spatial à se positionner en orbite autour de Mercure, la planète la plus proche du Soleil.
A trois reprises, en 2008 et 2009, Messenger avait effectué des survols de Mercure, ce qui avait notamment permis de cartographier 90% de sa surface. On ne disposait jusqu’alors que des photographies prises en 1974 et 1975 lors des survols de la sonde Mariner 10. Grâce à ces clichés, les scientifiques avaient levé le voile sur 45% de la surface de la planète.
Au cours des deux semaines suivant l'insertion orbitale, les techniciens du contrôle de mission seront chargés de vérifier que tous les systèmes embarqués à bord de la sonde sont opérationnels.
A partir du 4 avril, Messenger devrait réellement débuter sa mission en renvoyant vers la Terre les premières données scientifiques recueillies depuis l'orbite de Mercure. Pendant une année terrestre, soit plus de quatre années de Mercure (la planète tourne en effet autour du Soleil en 88 jours terrestres), Messenger devra collecter grâce à ses différents instruments un maximum d'informations sur :
la structure et la composition de la couche rocheuse à la surface de Mercure,
la topographie et l'histoire géologique de la planète,
la nature de son atmosphère, de sa magnétosphère, de son noyau et de ses pôles.
Grâce à ses données, les scientifiques espèrent pouvoir éclaircir les grands mystères qui entourent encore Mercure : pourquoi sa densité est-elle si élevée, comment s'est-elle formée, quelle est la nature de son champ magnétique, quels sont les gaz qui composent sa fine couche atmosphériques ?
A trois reprises, en 2008 et 2009, Messenger avait effectué des survols de Mercure, ce qui avait notamment permis de cartographier 90% de sa surface. On ne disposait jusqu’alors que des photographies prises en 1974 et 1975 lors des survols de la sonde Mariner 10. Grâce à ces clichés, les scientifiques avaient levé le voile sur 45% de la surface de la planète.
Au cours des deux semaines suivant l'insertion orbitale, les techniciens du contrôle de mission seront chargés de vérifier que tous les systèmes embarqués à bord de la sonde sont opérationnels.
A partir du 4 avril, Messenger devrait réellement débuter sa mission en renvoyant vers la Terre les premières données scientifiques recueillies depuis l'orbite de Mercure. Pendant une année terrestre, soit plus de quatre années de Mercure (la planète tourne en effet autour du Soleil en 88 jours terrestres), Messenger devra collecter grâce à ses différents instruments un maximum d'informations sur :
la structure et la composition de la couche rocheuse à la surface de Mercure,
la topographie et l'histoire géologique de la planète,
la nature de son atmosphère, de sa magnétosphère, de son noyau et de ses pôles.
Grâce à ses données, les scientifiques espèrent pouvoir éclaircir les grands mystères qui entourent encore Mercure : pourquoi sa densité est-elle si élevée, comment s'est-elle formée, quelle est la nature de son champ magnétique, quels sont les gaz qui composent sa fine couche atmosphériques ?
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