Dans un discours prononcé le 15 avril au centre spatial Kennedy en Floride et attendu par tout le gratin de l'industrie spatiale, le président des États-Unis, Barrack Obama, a apporté des éclaircissements sur l'avenir du programme spatial habité américain.
Comme nous l'avions souligné dans notre article précédant l'intervention présidentielle, la nouvelle stratégie spatiale des États-Unis se résume ainsi :
Comme nous l'avions souligné dans notre article précédant l'intervention présidentielle, la nouvelle stratégie spatiale des États-Unis se résume ainsi :
Tout d'abord, le programme Constellation est bel et bien définitivement enterré. Mais les énormes sommes d'argent investies notamment dans l'étude et la mise au point de la capsule Orion ne seront pas perdues. Orion trouvera sa place au sein du nouveau programme en devenant un vaisseau d'évacuation d'urgences destiné aux astronautes et aux scientifiques en poste dans la Station Spatiale Internationale.
Ensuite, le retour sur la Lune étant abandonné, la Nasa devra se concentrer sur l'exploration plus ambitieuse d'astéroïdes, puis, dans un second temps, sur l'envoi d'astronautes sur Mars à l'horizon 2035. Pour y parvenir, six milliards de dollars seront injectés dans le budget de l'agence. Il faudra alors étudier et réaliser un nouveau lanceur lourd qui sera chargé de propulser en orbite terrestre le vaisseau spatial, lui aussi totalement inédit, qui permettra aux futurs astronautes d'amorcer l'exploration des astéroïdes et de la planète rouge.
Sur le plan économique enfin, le secteur privé sera sollicité pour créer un nouveau moyen de transport afin de permettre aux astronautes d'être acheminés vers l'ISS, ce qui devrait, selon Barack Obama, entraîner la création de 2500 emplois dans le secteur spatial à partir de 2012. D'ici là, les russes se taillent la part du lion, puisqu'avec l'arrêt programmé de l'exploitation des navettes spatiales, Soyouz est le seul vaisseau existant pour assurer la liaison vers l'ISS.
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