Le saviez-vous ?


► La grande quantité de chaleur et de lumière émise par le Soleil est produite grâce à des réactions nucléaires. Sous l’effet de la température extrêmement élevée au coeur de l’étoile, les noyaux d’hydrogène fusionnent en noyaux d’hélium. En savoir plus...

► Le télescope spatial James Webb est le successeur de Hubble. Il s'agit d'un télescope de la taille d'un court de tennis qui sera placé sur orbite bien au-delà de la Lune. En savoir plus...

► Enterprise, le premier orbiteur, fut conçu comme un véhicule test et ne fut jamais équipé pour le vol spatial. En savoir plus...

► Les éjections de masse coronale (ou CME en anglais) sont des gigantesques bulles de gaz ionisé (plasma) qui sont éjectées du Soleil. Les CME transportent des milliards de tonnes de matière et d’éloignent du Soleil à 300 000 km/h. En savoir plus...

► Les boosters à poudre fonctionnent en complément des moteurs principaux de la navette spatiale durant les deux premières minutes de vol. En savoir plus...

► Le cycle lunaire s'étend sur 29,5 jours. C'est le temps nécessaire à notre satellite pour effectuer une rotation complète autour de la Terre. En savoir plus...

► le programme Constellation de la Nasa est définitivement enterré. Mais les énormes sommes d'argent investies dans l'étude et la mise au point du vaisseau Orion ne seront pas perdues. En savoir plus...

lundi 9 juin 2008

► Programme Constellation : le vaisseau Orion

Les leçons apprises du passé servent à la NASA à entrer dans le futur. Afin d'accueillir les astronautes explorateurs, l'agence se prépare à remplacer la navette spatiale par un véhicule inspiré d'Apollo. Ce véhicule porte le nom d'Orion, en référence à l'une des plus brillantes et reconnaissables formations stellaires du ciel. Orion sera un engin polyvalent, le membre principal d'une famille de vaisseau spatiaux et de lanceurs dérivés de la navette que la NASA développe au sein du programme Constellation dans le but de ramener les astronautes sur la Lune et de les conduire plus tard vers Mars.
Le premier vol habité d'Orion est prévu pour 2014 et le premier voyage à destination de la Lune pour 2020. Répondant à ce qui représente pour la NASA un des plus importants contrats de ces trente dernières années, deux groupes industriels, Northrop Grumman / Boeing et Lockheed Martin, ont passé 13 mois à affiner le projet, à analyser les besoins et à esquisser les plans d'Orion. Finalement, la NASA a choisit comme partenaire Lockheed Martin pour construire Orion.

La polyvalence sera la marque de fabrique du vaisseau Orion. Il est conçu pour voyager vers la Lune, mais il pourrait aussi être utilisé pour ravitailler la Station Spatiale Internationale(ISS), évoluant en orbite basse. "Notre intention est de concevoir un véhicule pour le voyage Terre-Lune, mais nous n'excluons pas la possibilité d'utiliser Orion pour d'autres tâches, telles que la désorbitation du télescope spatial Hubble dans les années 2020 ou une mission d'exploration vers un astéroide", déclare Jeff Hanley, dircteur du programme Constellation au Centre Spatial Johnson de Houston.
Orion perfectionne les technologies issues des projets Apollo et navettes spatiales, augmentant ainsi les chances de succès. Selon Neil Woodward, de la Direction des Systèmes d'Exploration situé au siège de la NASA à Washington : "Utiliser des technologies et des solutions techniques éprouvées diminue les risques". Bien qu'Orion emprunte le design et les caractéristiques aérodynamiques du module Apollo, les systèmes de la nouvelle capsule concernant l'informatique, l'électronique, la sauvegarde de l'équipage, la propulsion et la protection thermique représentent une avancée technologique significative par rapport aux systèmes d'origine. "Nous poussons la technologie à ses limites, mais uniquement dans les domaines où cela est nécessaire", déclare Neil Woodward.

A la différence de la navette spatiale qui est arrimée au moment du décollage contre le réservoir externe et les boosters à poudre, Orion sera positionné au sommet du lanceur, de façon à le protéger de la glace, des blocs de mousse et des autres débris susceptibles de l'atteindre durant la phase d'ascension. Placer le véhicule au sommet du lanceur permet également la mise en place d'un système de sauvegarde qui pourra séparer la capsule et son équipage du lanceur en cas d'urgence.
La taille du module de commande constitue l'une des plus importantes améliorations apportées. D'un diamètre de 5 mètres, Orion disposera de plus de 2,5 fois le volume intérieur de la capsule Apollo qui transporta les astronautes sur la Lune lors des missions d'une durée allant de quelques heures à plusieurs jours à la fin des années 60 et au début des années 70.
Orion sera un élément essentiel pour instaurer une présence humaine régulière sur la Lune. Il sera capable d'y transporter quatre astronautes et d'assurer des missions de ravitaillement de plus de six mois.
"Nous n'avons pas la chance de construire un nouveau vaisseau spatial habité tous les jours", déclare Skip Hatfield, le directeur du projet Orion à Houston. "C'est une merveilleuse occasion pour la NASA d'apprendre des missions que nous avons accompli dans le passé, d'en extraire les meilleurs éléments et de leur réunir en utilisant les dernières technologies de fabrication et de controle afin de construire un système qui nous permettra d'explorer au-delà de l'orbite basse de la Terre."
Selon Skip Hatfield et Neil Woodward, la NASA utilise les multiples talents et l'ensemble des ressources de l'agence pour concevoir et développer Orion. Alors que la direction du programme Constellation est basée au Centre Jonhson de Houston, les dix centres de la NASA disséminés dans tous les Etats-Unis apportent d'importantes contributions au projet.
Le contrat signé avec Lockheed Martin d'une durée de sept ans et d'une valeur d'approximativement 3,9 milliards de dollars concerne la conception, le développement, les tests et l'évaluation du vaisseau spatial. La production et l'ingénierie de pointe sont des options au contrat pour une valeur supérieure à 4 milliards de dollars d'ici 2019.
Ce texte est la traduction d'un document de la NASA disponible à l'adresse suivante :
Crédit image : Lockheed Martin Corp.

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