Le saviez-vous ?


► La grande quantité de chaleur et de lumière émise par le Soleil est produite grâce à des réactions nucléaires. Sous l’effet de la température extrêmement élevée au coeur de l’étoile, les noyaux d’hydrogène fusionnent en noyaux d’hélium. En savoir plus...

► Le télescope spatial James Webb est le successeur de Hubble. Il s'agit d'un télescope de la taille d'un court de tennis qui sera placé sur orbite bien au-delà de la Lune. En savoir plus...

► Enterprise, le premier orbiteur, fut conçu comme un véhicule test et ne fut jamais équipé pour le vol spatial. En savoir plus...

► Les éjections de masse coronale (ou CME en anglais) sont des gigantesques bulles de gaz ionisé (plasma) qui sont éjectées du Soleil. Les CME transportent des milliards de tonnes de matière et d’éloignent du Soleil à 300 000 km/h. En savoir plus...

► Les boosters à poudre fonctionnent en complément des moteurs principaux de la navette spatiale durant les deux premières minutes de vol. En savoir plus...

► Le cycle lunaire s'étend sur 29,5 jours. C'est le temps nécessaire à notre satellite pour effectuer une rotation complète autour de la Terre. En savoir plus...

► le programme Constellation de la Nasa est définitivement enterré. Mais les énormes sommes d'argent investies dans l'étude et la mise au point du vaisseau Orion ne seront pas perdues. En savoir plus...

jeudi 12 juin 2008

► Constellation : retour sur la Lune

Le programme Constellation marque le début d'une nouvelle ère pour l'exploration spatiale. Forte de l'expérience acquise suite aux succès des missions Apollo, la NASA se lance aujourd'hui dans une aventure humaine et technologique dont les objectifs sont de ramener les astronautes sur la Lune avant 2020 et d'y installer une présence humaine régulière pour préparer les futures missions habitées et robotisées vers Mars.
Pour y parvenir, le programme Constellation comprend la conception et le développement d'une nouvelle génération de véhicules spatiaux parmi lesquels des lanceurs, un vaisseau accueillant l'équipage et un module d'alunissage.
Deux lanceurs différents seront en effet nécessaires pour les futures missions. Baptisés Ares V et Ares I, ces lanceurs aux fonctions bien spécifiques ont été conçus grâce aux technologies héritées du programme STS des navettes spatiales.

Une mission type vers la Lune se déroulera de la manière suivante : dans un premier temps, le lanceur Ares V acheminera en orbite terrestre le matériel nécessaire au voyage vers la Lune, à savoir le module d'injection Terre-Lune (EDS) et le véhicule d'alunissage baptisé Altaïr. Puis, le lanceur Ares I rejoindra l'orbite terrestre pour y acheminer Orion, le vaisseau où aura pris place l'équipage composé de quatre astronautes.
La prochaine étape consistera en un rendez-vous en orbite terrestre : Orion devra s'arrimer à l'EDS, lui-même déjà associé à Altaïr. Puis, viendra l'injection Terre-Lune, avec allumage du moteur de l'EDS.
Avant l'insertion en orbite lunaire, l'EDS, devenu inutile, sera largué dans l'espace. Seuls Orion et Altaîr seront placés en orbite autour de la Lune. On se retrouvera alors dans une configuration identique aux missions Apollo : Altaîr se désarrimera d'Orion et quittera l'orbite lunaire en allumant son moteur dans le but d'alunir. Dés que les astronautes auront rempli leur mission à la surface lunaire, l'étage d'ascension d'Altaïr quittera la Lune pour rejoindre Orion en Orbite. Les deux vaisseaux devront ensuite s'arrimer. Les quatre astronautes ayant repris leur place à bord d'Orion, l'étage d'ascension d'Altair sera largué. Le moteur du module de service d'Orion sera alors allumé pour le voyage de retour. Avant la rentrée dans l'atmosphère terrestre, le module de service sera largué et Orion reviendra sur Terre. A noter que contrairement à Apollo, Orion devrait atterrir sur la terre ferme.

Pour la NASA, le retour des astronautes sur la Lune aura pour but de développer les techniques de vie hors de l'environnement terrestre et les systèmes d'acheminement de l'homme et de ses équipements dans l'espace, ainsi que de conduire des études scientifiques dans des domaines aussi variés que l'astronomie, l'éxobiologie et la géologie.

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