Lu dans une dépêche AFP datée du 26 mai 2008 :
"La sonde américaine Phoenix s'est posée sans encombre dimanche [25 mai 2005] dans la région arctique de la planète rouge jusque là inexplorée pour sonder le permafrost martien, y trouver de l'eau gelée et déterminer si la vie y serait possible.[...]
Après avoir parcouru 679 millions de km depuis son lancement en août 2007, Phoenix --une mission de 420 millions de dollars-- est entrée dans la haute atmosphère martienne vers 23H30 GMT à 21.000 kilomètres/heure pour entamer une descente périlleuse. Elle s'est posée en douceur sept minutes plus tard à 23H38 GMT.
Toutefois, la confirmation de l'atterrissage réussi n'est parvenue sur Terre qu'à 23H53 GMT, car il faut 15 minutes au signal pour parcourir à la vitesse de la lumière les 276 millions de km séparant Mars de la Terre.
Phoenix devait ensuite déployer deux antennes solaires, après avoir attendu 20 minutes de manière à laisser la poussière se déposer pour éviter que les panneaux solaires ne soient souillés.
Les premières photographies transmises par la sonde montrent le paysage de Mars ainsi que la sonde elle-même.
"Ils n'auraient pas pu mieux faire", a lancé Peter Smith de l'Université d'Arizona (sud-ouest), le principal responsable scientifique de la mission. "Nous attendons maintenant de commencer 90 jours d'expériences scientifiques fabuleuses", a-t-il ajouté, évoquant une mission de 3 mois par des températures de moins 73 à moins 33 degrés Celsius.
"Nous allons dans un endroit de la planète inexploré et cela est très exaltant", avait-il expliqué samedi. "Obtenir un bon échantillon de ce sol gelé est notre objectif dans notre quête pour une zone habitable sur Mars".
Historiquement, seulement 45% des tentatives d'atterrissage sur Mars ont réussi.
"Pour la première fois en 32 ans, le JPL a réussi un atterrissage en douceur sur Mars", s'est félicité le chef de la Nasa, Michael Griffin, notant que cette réussite n'est "que la troisième dans l'histoire" de l'exploration de cette planète.
Les responsables de la mission étaient très inquiets pendant les sept dernières minutes de descente vers Mars, les "sept minutes de terreur", aux dires du directeur du programme d'exploration de Mars à la Nasa, Doug McCuistion.
Pour l'atterrissage, Phoenix a utilisé un bouclier thermique pour freiner sa rentrée dans l'atmosphère et déployé un parachute supersonique pour ralentir sa vitesse. La sonde a ensuite allumé des rétro-fusées 37 secondes pour se poser en douceur sur ses trois pieds dans la région du Vastitas Borealis, plaine circumpolaire plate avec peu de rochers.
Phoenix est dotée d'instruments qui, en analysant la composition du permafrost, sont capables de détecter des molécules notamment de carbone et d'hydrogène, des éléments nécessaires à la vie.
Phoenix, dotée aussi d'une caméra, déploiera un bras articulé de 2,35 mètres capable de creuser à une profondeur d'un mètre dans le sol. Un des instruments du bras peut chauffer les échantillons pour détecter des substances volatiles comme l'eau.
Avec ses deux antennes solaires déployées, Phoenix mesure 5 mètres de largeur sur 1,52 mètre de longueur et pèse 350 kilos, dont 55 kilos d'instruments scientifiques."
Après avoir parcouru 679 millions de km depuis son lancement en août 2007, Phoenix --une mission de 420 millions de dollars-- est entrée dans la haute atmosphère martienne vers 23H30 GMT à 21.000 kilomètres/heure pour entamer une descente périlleuse. Elle s'est posée en douceur sept minutes plus tard à 23H38 GMT.
Toutefois, la confirmation de l'atterrissage réussi n'est parvenue sur Terre qu'à 23H53 GMT, car il faut 15 minutes au signal pour parcourir à la vitesse de la lumière les 276 millions de km séparant Mars de la Terre.
Phoenix devait ensuite déployer deux antennes solaires, après avoir attendu 20 minutes de manière à laisser la poussière se déposer pour éviter que les panneaux solaires ne soient souillés.
Les premières photographies transmises par la sonde montrent le paysage de Mars ainsi que la sonde elle-même.
"Ils n'auraient pas pu mieux faire", a lancé Peter Smith de l'Université d'Arizona (sud-ouest), le principal responsable scientifique de la mission. "Nous attendons maintenant de commencer 90 jours d'expériences scientifiques fabuleuses", a-t-il ajouté, évoquant une mission de 3 mois par des températures de moins 73 à moins 33 degrés Celsius.
"Nous allons dans un endroit de la planète inexploré et cela est très exaltant", avait-il expliqué samedi. "Obtenir un bon échantillon de ce sol gelé est notre objectif dans notre quête pour une zone habitable sur Mars".
Historiquement, seulement 45% des tentatives d'atterrissage sur Mars ont réussi.
"Pour la première fois en 32 ans, le JPL a réussi un atterrissage en douceur sur Mars", s'est félicité le chef de la Nasa, Michael Griffin, notant que cette réussite n'est "que la troisième dans l'histoire" de l'exploration de cette planète.
Les responsables de la mission étaient très inquiets pendant les sept dernières minutes de descente vers Mars, les "sept minutes de terreur", aux dires du directeur du programme d'exploration de Mars à la Nasa, Doug McCuistion.
Pour l'atterrissage, Phoenix a utilisé un bouclier thermique pour freiner sa rentrée dans l'atmosphère et déployé un parachute supersonique pour ralentir sa vitesse. La sonde a ensuite allumé des rétro-fusées 37 secondes pour se poser en douceur sur ses trois pieds dans la région du Vastitas Borealis, plaine circumpolaire plate avec peu de rochers.
Phoenix est dotée d'instruments qui, en analysant la composition du permafrost, sont capables de détecter des molécules notamment de carbone et d'hydrogène, des éléments nécessaires à la vie.
Phoenix, dotée aussi d'une caméra, déploiera un bras articulé de 2,35 mètres capable de creuser à une profondeur d'un mètre dans le sol. Un des instruments du bras peut chauffer les échantillons pour détecter des substances volatiles comme l'eau.
Avec ses deux antennes solaires déployées, Phoenix mesure 5 mètres de largeur sur 1,52 mètre de longueur et pèse 350 kilos, dont 55 kilos d'instruments scientifiques."
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