Après avoir observé des formations qui ressemblent à des lits de rivières asséchées et découvert des minéraux qui ont besoin d'eau pour se former, les scientifiques disposent de nombreux indices pour affirmer que la planète Mars a connu dans un lointain passé la présence d'eau liquide à sa surface. Ceci implique que la planète possédait alors une atmosphère épaisse capable de générer une température au sol assez élevée pour que l'eau puisse se maintenir dans son état liquide. Hors, cette atmosphère s'est rapidement réduite comme une peau de chagrin et la planète s'est transformée en monde froid et désertique.
La NASA lancera en 2013 vers la planète rouge la sonde MAVEN (Mars Atmosphere and Volatile Evolution) pour tenter de comprendre les processus qui ont aboutis à la quasi disparition de l'atmosphère de Mars.
L'origine de ce phénomène a été identifiée : il y a plusieurs milliards d'années, le champs magnétique de Mars disparaissait.
Dés lors, les particules électriquement chargées du vent solaire purent s'abattre sur la planète et disperser dans l'espace l'atmosphère de Mars, désormais privée de son bouclier magnétique.
Selon Joseph Grebowsky du centre Goddard de la NASA : "MAVEN examinera par quels moyens le vent solaire altère aujourd'hui même l'atmosphère de Mars. [...] Nous pourrons aussi observer les variations de pertes atmosphériques en fonction des différents niveaux d'activité solaire pendant toute une année. Établir un lien entre pertes atmosphériques et activité solaire nous permettra d'estimer à quelle vitesse le Soleil, au cours de son évolution, a érodé l'atmosphère de Mars".
Cependant, le vent solaire n'est peut-être pas le seul en cause. Mars, dans sa jeunesse, a connu de nombreux impacts avec des astéroïdes géants. Ces collisions cataclysmiques ont pu également jouer un rôle déterminant en expulsant dans l'espace d'énormes quantités de particules atmosphériques.
La mission MAVEN devra estimer quelle a été la perte en hydrogène et en eau subit par Mars depuis que son atmosphère a commencé à disparaître.
Pour y parvenir, les scientifiques devront mesurer le rapport entre l'hydrogène et le deutérium (un isotope de l'hydrogène) dans la haute atmosphère de la planète. Il compareront ensuite ce résultat avec le rapport hydrogène/deutérium relevé sur des comètes et des astéroïdes, ce qui est supposé être la donnée originelle correspondant à l'époque de la formation du système solaire.
D'autres mesures de rapports isotopiques seront également effectuées sur des éléments comme l'oxygène et le carbone.
La NASA lancera en 2013 vers la planète rouge la sonde MAVEN (Mars Atmosphere and Volatile Evolution) pour tenter de comprendre les processus qui ont aboutis à la quasi disparition de l'atmosphère de Mars.
L'origine de ce phénomène a été identifiée : il y a plusieurs milliards d'années, le champs magnétique de Mars disparaissait.
Dés lors, les particules électriquement chargées du vent solaire purent s'abattre sur la planète et disperser dans l'espace l'atmosphère de Mars, désormais privée de son bouclier magnétique.
Selon Joseph Grebowsky du centre Goddard de la NASA : "MAVEN examinera par quels moyens le vent solaire altère aujourd'hui même l'atmosphère de Mars. [...] Nous pourrons aussi observer les variations de pertes atmosphériques en fonction des différents niveaux d'activité solaire pendant toute une année. Établir un lien entre pertes atmosphériques et activité solaire nous permettra d'estimer à quelle vitesse le Soleil, au cours de son évolution, a érodé l'atmosphère de Mars".
Cependant, le vent solaire n'est peut-être pas le seul en cause. Mars, dans sa jeunesse, a connu de nombreux impacts avec des astéroïdes géants. Ces collisions cataclysmiques ont pu également jouer un rôle déterminant en expulsant dans l'espace d'énormes quantités de particules atmosphériques.
La mission MAVEN devra estimer quelle a été la perte en hydrogène et en eau subit par Mars depuis que son atmosphère a commencé à disparaître.
Pour y parvenir, les scientifiques devront mesurer le rapport entre l'hydrogène et le deutérium (un isotope de l'hydrogène) dans la haute atmosphère de la planète. Il compareront ensuite ce résultat avec le rapport hydrogène/deutérium relevé sur des comètes et des astéroïdes, ce qui est supposé être la donnée originelle correspondant à l'époque de la formation du système solaire.
D'autres mesures de rapports isotopiques seront également effectuées sur des éléments comme l'oxygène et le carbone.
Images : MAVEN en orbite autour de Mars (vue d'artiste).
Crédit image : NASA / GSFC.
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