A l'heure où la sonde Juno commence son voyage vers Jupiter pour en étudier sa formation et son histoire, il est bon de prendre un peu de recul et d'examiner un instant notre situation à nous, petits humains, minuscules créatures qui nous agitons sur une petite boule rocheuse.
Il n'est pas question ici d'amorcer de grandes tirades métaphysiques, ni de sombrer dans de profondes considérations spirituelles, mais plutôt de considérer quelques données scientifiques grâce auxquelles nous pourrons en conclure que, décidément, l'apparition et surtout le maintien de la vie a des causes bien plus complexes que la simple distance "idéale" de la Terre par rapport à notre étoile.
Jupiter est une planète géante gazeuse. C'est aussi l'objet le plus massif du système solaire après le Soleil. Sa masse équivaut à 318 masses terrestres. Et à ce titre, Jupiter, grâce à cette masse fabuleuse mais aussi grâce à sa position par rapport au Soleil a été et, est encore, une bénédiction pour notre petite planète bleue, ainsi que pour toutes les formes de vie qui s'y sont développées.
L'orbite de notre planète autour du Soleil se situe à l'intérieur du cercle décrit par Jupiter autour de notre étoile. C'est grâce à cette caractéristique que la Terre, sous la bénéfique influence de Jupiter a pu graviter autour du Soleil sur une orbite presque circulaire, ce qui a favorisé une stabilité climatique sur le long terme sans laquelle la vie n'aurait pu subsister.
Autre caractéristique qui permet de considérer Jupiter comme un ange-gardien du système solaire interne et de la vie sur Terre : la capacité de la géante gazeuse, toujours grâce à sa masse, à jouer le rôle de ce que certains qualifient d'aspirateur du système solaire. Plus clairement, cela signifie que la force gravitationnelle de Jupiter est telle que la planète attire les astéroïdes et autre comètes qui seraient tentés de semer le trouble dans le système planétaire interne. Cela fut notamment le cas en 1994 de la comète Shoemaker-Levy 9, qui, capturée par Jupiter, s'est disloquée à cause de l'effet de marée de la planète avant d'entrer en collision avec elle dans son hémisphère sud.
En outre, à défaut de les détruire, Jupiter peut altérer les orbites des objets spatiaux potentiellement dangereux. Comètes et astéroïdes sont ainsi maintenus à bonne distance de la Terre, éjectées pour les unes hors du système solaire vers le nuage de Oort et cantonnés pour les autres sur une orbite située entre Mars et Jupiter dans la ceinture d'astéroïdes.
Il n'est pas question ici d'amorcer de grandes tirades métaphysiques, ni de sombrer dans de profondes considérations spirituelles, mais plutôt de considérer quelques données scientifiques grâce auxquelles nous pourrons en conclure que, décidément, l'apparition et surtout le maintien de la vie a des causes bien plus complexes que la simple distance "idéale" de la Terre par rapport à notre étoile.
Jupiter est une planète géante gazeuse. C'est aussi l'objet le plus massif du système solaire après le Soleil. Sa masse équivaut à 318 masses terrestres. Et à ce titre, Jupiter, grâce à cette masse fabuleuse mais aussi grâce à sa position par rapport au Soleil a été et, est encore, une bénédiction pour notre petite planète bleue, ainsi que pour toutes les formes de vie qui s'y sont développées.
L'orbite de notre planète autour du Soleil se situe à l'intérieur du cercle décrit par Jupiter autour de notre étoile. C'est grâce à cette caractéristique que la Terre, sous la bénéfique influence de Jupiter a pu graviter autour du Soleil sur une orbite presque circulaire, ce qui a favorisé une stabilité climatique sur le long terme sans laquelle la vie n'aurait pu subsister.
Autre caractéristique qui permet de considérer Jupiter comme un ange-gardien du système solaire interne et de la vie sur Terre : la capacité de la géante gazeuse, toujours grâce à sa masse, à jouer le rôle de ce que certains qualifient d'aspirateur du système solaire. Plus clairement, cela signifie que la force gravitationnelle de Jupiter est telle que la planète attire les astéroïdes et autre comètes qui seraient tentés de semer le trouble dans le système planétaire interne. Cela fut notamment le cas en 1994 de la comète Shoemaker-Levy 9, qui, capturée par Jupiter, s'est disloquée à cause de l'effet de marée de la planète avant d'entrer en collision avec elle dans son hémisphère sud.
En outre, à défaut de les détruire, Jupiter peut altérer les orbites des objets spatiaux potentiellement dangereux. Comètes et astéroïdes sont ainsi maintenus à bonne distance de la Terre, éjectées pour les unes hors du système solaire vers le nuage de Oort et cantonnés pour les autres sur une orbite située entre Mars et Jupiter dans la ceinture d'astéroïdes.
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